Seul avec ton anxiété, soliste du ballet de ton désarroi,

Tu avances avec fierté, tu te bats pour garder la foi.

 

Isolé par l'angoisse, orphelin du réconfort,

Tu te contentes d'être joisse, mais tu n'es pas avide d'efforts.

 

Abandonné dans ta peine, délaissé par le destin,

Tu restes seul capitaine, à bord de ton navire clandestin.

 

Mais sache, clandestin capitaine

Au destin rempli de peines,

 

Que tous tes efforts et ton tempérament joisse

Sont un début de réconfort et peut-être la fin de l'angoisse.

 

Ne cesse jamais de nourrir ta foi, de traverser avec fierté

Tes moments de désarroi, pour triompher de ton anxiété.

 

La solitude, l'isolement et l'abandon,

Ne dureront qu'un temps.

 

Avec la quiétude, l'ensoleillement et le pardon

Reviendra le printemps.

 

L'anxiété est à ton chemin

Ce que l'hiver est à l'été de demain.

 

Comme une saison en balaye une autre,

Ton bonheur aura raison de ton désespoir qui nonchalamment se vautre.

 

Garde espoir, cultive ta confiance et ton karma,

Car un jour ton histoire respirera l'insouciance d'un joli panorama.

© Marion Enin

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