La peur.
Je ne compte plus les heuresPassées derrière toi.
De la rigueur, de la technique,
Un dur labeur de rhétorique.
J'y mets mon coeur, des mots lyriques,
De la couleur, de la métrique,
De la chaleur pour rendre unique
La moindre humeur plus artistique.
Je ne compte plus les heuresPassées derrière toi.
Hier…
Ma détresse et l’ivresse ne sont pas de taille
Il est temps de laisser partir ce qui n’est plus,
J’ai tellement cru qu’il fallait être parfait.Je croyais qu’il fallait mériter d’exister.Mais un jour, une petite voix m’a soufflé :"Non, tu n’as pas besoin d’être un être surfait."
Je chante ta clarté, sublime Liberté,
Il y a des couleurs qu'on ne montre jamais,
Neuf mois,
L'un dit geste,
On connaît tous un homme qui s’appelle Adam
Quel est ce monde fou, quel est ce monde flouDans lequel je suis née, malgré moi condamnéeTentant par-dessus tout de rehausser le goûtDe ces tristes années passées à ignorer Ce merveilleux don, au si joli nomSensibilité, vive et écorchéeCe si joli ton, ce si joli sonEncore indompté qui me fait danser Toute une vie avec magieAvec passion et compassionAvec envie et frénésieDans l’intention, sans exception, Sans un bruit, pour autrui,D’adoucir, retenirChaque nuit qui s’enfuitUn rire pour frémir Un peu plus fortPour ressentirLe réconfortEt le plaisir Un motEncoreQui vautDe l’or © Marion Enin
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